Il y a des personnes passionnées au sein de la Ville de La Tronche qui ont acquis des connaissances pointues sur le microcosme animal et végétal local, sur son évolution et sur l’équilibre subtil qui se joue entre les deux. Ici, nous sommes conscients des conséquences du changement climatique qui s’opère et nous n'hésitons pas à modifier certaines pratiques pour maintenir un écosystème que l’on sait en danger.
À partir d'une cartographie de la commune dessinée collégialement, l’entretien de nos espaces verts et publics se fait à partir de trois classes qui déterminent le degré d’intervention humaine, selon que leur vocation soit plutôt à visée ornementale, paysagère ou écologique. Sachant que dans un même parc, quartier ou site, les niveaux 1, 2 ou 3 peuvent se côtoyer.
Entendez par là des lieux où le fleurissement annuel reste important, où les arbustes sont taillés et les pieds de mur systématiquement désherbés. Le parvis de l’hôtel de ville fait partie de ces espaces où un soin particulier est attendu, les herbes sauvages, le manque d’entretien ou de fleurs pouvant être traduit comme une forme de laisser-aller. Ici, quoi qu’il en soit, le choix des essences et l’usage de broyat au pied des plantations va dans le sens d’un arrosage modéré pour préserver la ressource en eau. À La Tronche, l’arrosage se fait majoritairement grâce à la récupération de l’eau de pluie dans des cuves ou à la captation de sources non potable.
C’est cette pratique qui est la plus répandue sur la commune aujourd’hui notamment dans nos parcs labellisés Refuges LPO où un travail étroit est mené avec cette association. Ici, il s’agit de trouver des compromis écologiquement intéressants en choisissant des végétaux qui ont des qualités ornementales, tout en étant adaptés à notre milieu de vie et ayant une utilité pour la faune. Le fleurissement vient des arbustes, de plantes à bulbes ou de rosiers. Les tontes sont régulières en haute saison en fonction des usages. Les pieds de mur et d’arbres des rues et chemins concernés par cette classe 2 sont entretenus jusqu’à deux fois par an, sauf conditions météorologiques exceptionnelles.
Laisser faire la nature, lui permettre de suivre son cycle complet et observer l’écosystème qui se met en place, c’est ce que permettent les zones de prairie, issues d’une végétation spontanée et naturelle, que l’on a laissé pousser, vivre, sécher et égrainer avant de les faucher. D’autres gestes comme laisser les déchets verts sur place pour qu’ils enrichissent les sols, ou les disposer de telle manière qu’ils deviennent des habitats pour insectes, oiseaux et autres petits mammifères comme le hérisson : ici, la vocation est purement écologique. Le parc Marie-Volait/Carmel où cette approche est la plus développée, devient en soi un site remarquable à visée pédagogique.
LPO, entendez Ligue de protection des oiseaux.
L'ensemble de nos parcs sont labellisés, à l'exception de celui de la Villa des Alpes.
Ce label vise à accompagner et conseiller la Ville sur la mise en place d'actions spécifiques pour la sauvegarde de la faune et la flore.
Objectifs du label Refuges LPO :
Depuis la labellisation de nos parcs communaux, ont été inventoriés :
FH
La commune compte de nombreux espaces où il fait bon vivre !
Utopikphoto Parc des Cèdres
Certains ont des aires de jeux pour enfants et des aménagements :
Petit rappel : les chiens ne sont pas autorisés à errer dans les parcs et les déjections doivent être ramassées pour le bien être de tous.
Utopikphoto Installation des écuroducs
Pôle technique